Dans un environnement économique où les directions financières doivent conjuguer précision, rapidité et agilité, la question des outils de planification devient stratégique. Le comparatif Anaplan Pigment s’impose aujourd’hui comme un débat majeur parmi les CFOs, chacun de ces deux acteurs incarnant une approche différente de la performance et de la modernisation de la planification d’entreprise.
Anaplan et Pigment, deux visions d’une même ambition
Anaplan, pionnier de la planification connectée, a su s’imposer dans de nombreuses grandes entreprises grâce à la puissance de son moteur de calcul et à la rigueur de sa structure multidimensionnelle.
Pigment, plus récent, s’est positionné comme une alternative moderne et intuitive, misant sur la collaboration, la flexibilité et l’automatisation.
Tous deux partagent une même ambition : aider les organisations à planifier, simuler et piloter leurs performances dans un contexte de plus en plus incertain. Mais leur manière d’y parvenir diffère.
La maturité d’Anaplan face à l’agilité de Pigment
Pour de nombreux directeurs financiers, Anaplan reste une valeur sûre. Son modèle de données structuré, sa logique de versionnage intégrée et son large écosystème de partenaires en font un outil robuste et éprouvé. Il offre une gouvernance claire, un cadre rigoureux et une grande stabilité pour des projets d’envergure.
Pigment, en revanche, séduit par sa souplesse d’utilisation et sa rapidité de déploiement. Sa conception plus visuelle, sa gestion simplifiée des dimensions et sa capacité à traiter les données en temps quasi réel lui permettent de répondre aux besoins d’entreprises plus agiles, où la réactivité prime sur la complexité technique.
En d’autres termes, Anaplan structure, là où Pigment fluidifie.
Des approches technologiques qui reflètent une évolution du marché
L’analyse d’Henrikki Lehtola, expert de la Connected Planning, illustre bien cette tendance. Selon lui, Pigment facilite la création de modèles et automatise certaines tâches chronophages comme la mise à jour des dimensions ou la gestion des imports.
Anaplan, de son côté, continue de privilégier la robustesse et la cohérence, au prix d’un paramétrage plus rigide.
Cette opposition reflète une évolution du marché EPM : les solutions ne se contentent plus d’être de simples plateformes de planification. Elles deviennent des environnements de collaboration, d’analyse et de simulation en continu.
La donnée, nouveau terrain d’expression du CFO
Dans un contexte où la donnée financière devient un actif stratégique, le rôle du CFO évolue. Il n’est plus seulement gardien des chiffres, mais chef d’orchestre de la performance.
Les outils comme Anaplan et Pigment l’aident à consolider, anticiper et scénariser des décisions à fort impact.
Le choix entre les deux plateformes dépendra donc de la maturité de l’organisation et de sa culture interne :
Anaplan conviendra davantage aux structures internationales cherchant une approche centralisée, normée et hautement gouvernée.
Pigment séduira les entreprises orientées vers l’innovation, la rapidité de décision et la collaboration inter-fonctionnelle.
Un marché en mouvement permanent
Ce comparatif Anaplan Pigment ne consacre pas un vainqueur, mais confirme une dynamique : celle d’une transformation profonde de la planification financière.
Les CFOs disposent désormais d’outils capables d’intégrer en temps réel la donnée opérationnelle, d’explorer des scénarios complexes et de favoriser la transversalité entre les départements.
Alors que les cycles budgétaires s’accélèrent et que la volatilité devient la norme, la véritable question n’est plus de savoir quel outil est le meilleur, mais lequel correspond le mieux à la culture décisionnelle de l’entreprise.
Vers une planification augmentée
L’ère des feuilles Excel touche à sa fin. La planification devient désormais connectée, collaborative et prédictive.
Qu’il s’agisse d’Anaplan, fort de sa maturité, ou de Pigment, symbole d’une nouvelle génération d’EPM, le mouvement est enclenché : la donnée n’est plus un support, mais un levier de performance stratégique.
Pour les CFOs, le choix de la plateforme idéale ne repose plus seulement sur les fonctionnalités, mais sur la vision qu’ils souhaitent insuffler à leur fonction financière.
